Le Rapport de cette année, comme ce fut le cas pour le premier Rapport en 1981, paraît au moment où les pays du G7 proclament à nouveau la nécessité de revitaliser la démocratie occidentale et de nouer avec les pays en développement un nouveau partenariat axé sur des investissements dans les infrastructures, en particulier dans le cadre d’une initiative pour une croissance propre et verte. Leur appel à « reconstruire le monde en mieux » a fait naître une lueur d’espoir.
La promesse faite de traiter la santé et l’éducation comme des biens publics mondiaux, l’engagement pris d’assurer le financement adéquat d’une révolution verte, l’injection de liquidités par une nouvelle allocation de droits de tirage spéciaux (DTS) et l’annonce d’un taux d’imposition mondial minimum applicable aux entreprises sont autant de revirements louables par rapport aux pratiques récentes